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Plusieurs formes de végétarismes existent. Dans tous, la viande et le poisson ont été supprimés de l’alimentation au contraire du mode courant « carnivore). 

Selon le type d’aliments d’origine animale encore consommé, on devient pescétarien ( consommation de poisson présente) Ou  lacto-ovo-végétarien ( dérivés du lait et/ou œufs sont encore consommés). 

Dès que tout d’aliment du règne animal a disparu de l’alimentation, nous parlons alors de végétarisme strict, c’est-à-dire le véganisme. Uniquement des végétaux sont alors consommés quotidiennement. 

Un nouveau mode est né récemment avec les récentes recommandations nutritionnelles du plan national nutrition santé , le flexitarisme. 

Que signifie-t-il ? Il consiste à réduire nettement sa consommation de viande (rouge) sans pour autant la supprimer définitivement. Elle reste consommée 1 à 2 fois par semaine, par exemple le week-end , quand la semaine fût végétarienne. 

Quel mode alimentaire est recommandée dans la maladie rénale chronique ? 

Les aliments d’origine animale à savoir les viandes, poissons, œufs, produits laitiers sont les sources les plus importantes de protéines dans notre alimentation. 13 à 30 g (œufs, viandes et poissons) contre 0 à 2 g de protéines / 100 g de végétaux hors légumineuses.

Réduire ainsi son apport de protéines pour diminuer la production de toxines invite donc le patient à « tendre » vers du flexitarisme par une réduction de la fréquence de consommations des viandes et équivalent sans suppression totale, jusqu’ au lacto-ovo-végétarisme voire le véganisme lorsque les objectifs d’apports en protéines recherchent un apport de 0.6 voire 0.4 g/kg de poids corporel. 

Cependant les végétariens ne manquent pas de protéines au quotidien. Ils trouvent un apport majeur dans les légumineuses, comme les lentilles, pois chiches et cassés, haricots blanc ou rouge. En diététique rénale, nous les considérons donc comme un équivalent à la viande pour leur apport de protéines et font ainsi l’objectif de contrôle des consommations. 

Notez que si une protéine végétale génère autant d’urée qu’une protéine animale, les légumes secs sont bien plus riches en fibres que les viandes, et trouvent ainsi un bénéfice important dans la régulation du transit parfois mis à mal. Les légumes secs sont aussi des sources de potassium moins bien absorbés cependant que celui des viandes ou poissons. 

Ainsi, au stade de la maladie rénale, il convient d’augmenter les quantités, fréquences de végétaux pour compenser la réduction des aliments d’origine animale. 

Au stade de la dialyse, un mode flexitarien, voir le retour au mode carnivore sans aliments ultra-transformés vous sera conseillé pour atteindre cette fois ci des apports en protéines plus élevés.

 

Stanislas TROLONGE
Diététicien-Nutritionniste